Maroc : l’immobilier menacé de récession
La crise sanitaire frappe de plein fouet le marché de l’immobilier. C’est ce qu’indique l’étude du site dédié aux transactions immobilières Mubawab.
Bouskoura et Dar Bouazza à Casablanca et l’Orangeraie à Rabat sont les nouveaux quartiers en vogue chez les citadins des deux métropoles.
Plusieurs quartiers commencent à perdre la côte auprès des citadins des villes marocaines. Ces derniers aspirent à un nouveau cadre de vie où le bien-être, la sécurité et le confort deviennent une priorité, ainsi que l’accessibilité et les espaces verts, rapporte la Vie éco.
La montée de la pollution atmosphérique et sonore dans les anciens quartiers de Casablanca a fini par masquer tous les avantages liés à la proximité et à la variété de l’offre. Anfa, Racine, Maarif, Centre-ville et 2 mars, ou encore Ain Diab et Californie, tous ces lieux offrent pourtant des prestations immobilières adaptées aux différents budgets et goûts des acquéreurs. La fourchette des prix varie entre 11.000 dirhams dans le centre-ville et 30.000 dirhams à Ain Diab.
Du côté de la capitale administrative, plusieurs quartiers du centre affichent une moyenne de prix abordable pour les citadins en quête de standings à hauteur de leur bourse. Pourtant, c’est l’Orangeraie, nouveau quartier huppé de la ville, qui a la côte par rapport à Souissi, Agdal, Hassan, ou l’Océan. Une nouvelle zone urbaine, répondant aux normes actuelles, va également voir le jour sur le plateau Akrech.
Par ailleurs, les prix à Rabat oscillent entre 11.000 dirhams à l’Océan et 21.000 dirhams à Hay Riad.
Après avoir enregistré une forte baisse de 35%, le marché immobilier à Marrakech commence finalement à reprendre des couleurs. « Les MRE reviennent timidement, suivis des étrangers et des Marocains résidents qui souhaitent acquérir une résidence secondaire », fait savoir un agent immobilier cité par la Vie éco. Les prix affichés varient entre 8.000 dirhams à Semlalia et Targa à 20.000 dirhams au quartier hivernage.
A Tanger, par contre, la majorité des biens immobiliers sont vacants, si ce n’est la zone industrielle qui a drainé des cadres pour des locations de longue durée. La moyenne des prix dans la ville avoisine les 18.000 dirhams.
Aller plus loin
La crise sanitaire frappe de plein fouet le marché de l’immobilier. C’est ce qu’indique l’étude du site dédié aux transactions immobilières Mubawab.
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