L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.
L’affaire défraie la chronique ! 32 prostituées viennent d’être condamnées à 2 mois de prison avec sursis en raison de soirées sexuelles en compagnie de plusieurs khalijis, dont un célèbre chanteur émirati, Eida al Menhali, qui eux s’en sont tranquillement retournés chez eux.
Il y avait des prostituées, trente-deux. Mais il y avait également des khalijis. Et beaucoup ! Douze… Moins que les prostituées. Et pas tous compatriotes. Des nationalités, il y en avait : huit émiratis, deux saoudiens, un Indien et un Omanais. Selon Akhbar Al Yaoum, repris par l’agence de presse Espagnole EFE, ils n’ont pas été inquiétés.
« Le chanteur et tous les touristes ont été libérés peu de temps après leur arrestation après avoir été entendus par la police judiciaire et ont pu regagner leurs pays sans complication supplémentaire », déclare EFE.
Les condamnations n’ont donc concerné que les Marocains. A cause de ces orgies de luxe, les 32 prostituées ont eu droit à deux mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 2000 dirhams chacune. Et cinq autres personnes ont en eu, elles, pour de la prison, ferme cette fois-ci, en raison de leur implication dans ces faits qui selon toute vraisemblance ne pardonnent pas… Toujours.
En effet, EFE écrit : « cinq autres Marocains ont été condamnés dans la même affaire pour des peines allant de six mois à quatre ans de prison pour "traite des êtres humains" et pour avoir préparé un lieu de dépravation ».
Ces articles devraient vous intéresser :