
Au Maroc, le transfert de propriété ne se fera plus comme avant, la loi de finances 2025 ayant revisité les conditions applicables à l’inscription des actes et conventions à l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la...
Les programmes immobiliers fleurissent partout au Maroc : logement social, villa de rêve, appartement de standing... Du moins ; c’est ce qu’arborent fièrement certains dépliants, sur papier glacé, pour attirer les clients.
Les crédits accordés à un taux compétitif, conjugués aux mesures incitatives mises en place par l’Etat, devraient, en principe, résoudre le problème de bon nombre de ménages marocains, à la recherche d’une propriété. Eh bien non ! Il n’en est rien.
Dans une ville comme Casablanca, par exemple, un ménage à revenu limité, se trouve toujours dans l’incapacité d’acquérir un logement à un prix convenable. En 2007, l’immobilier est devenu très cher, trop même. Et la problématique du noir, phénomène auquel il va falloir trouver une appellation moins raciste, sévit dans toutes les régions du Royaume pour tous les segments.
Le centre des grandes villes est désormais saturé en raison de la rareté du foncier. Et à la périphérie, les « smasria » (intermédiaires) font la loi. A cela s’ajoute la qualité du produit qui n’est pas toujours au rendez-vous. Au point qu’un acquéreur peut se retrouver avec une maison neuve, mais inhabitable comme en témoigne M’barka qui habite une résidence économique, située dans le quartier de bournazel.
« Depuis l’acquisition de notre logement, il y a à peine six mois, c’est toujours la même histoire : des fissures qui apparaissent, de l’eau qui s’infiltre à travers les murs et une pellicule noire qui apparaît dans toutes les pièces », martèle-t-elle. Elle n’est pas la seule à vivre cette situation. Donc, ceux qui n’ont pas de logements en cherchent désespérément et ceux qui en ont, ne sont pas satisfaits. Décidément Taoufik Hejjira n’est pas au bout de ses peines !
Le Reporter
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