Le président Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé dans les colonnes du journal français Le Figaro. Plusieurs sujets ont été abordés dont les relations avec la France et l’impact négatif produit par des lobbies marocains au détriment de l’Algérie.
Le chef de l’État algérien s’est exprimé sur le Hirak qui fête ce 22 février son anniversaire. Pour lui, les choses commencent par s’apaiser et presque toutes les demandes du Hirak ont été satisfaites : " Il n’y a pas eu de cinquième mandat, ni de prolongation du quatrième mandat, puis le président a démissionné", a-t-il insisté.
Au journal français, le président algérien a fait observer que les Algériens ont intégré le fait qu’on ne peut pas restaurer en deux mois, ce qui a été détruit pendant une décennie. Pour Abdelmadjid Tebboune, la question de la révision de la Constitution constitue une priorité et la mouture finale sera soumise aux deux chambres du Parlement, puis à un référendum populaire d’ici le début de l’été.
Pour le président, "l’armée accomplit ses missions constitutionnelles ; elle ne s’occupe ni de politique, ni d’investissement, ni d’économie. Elle est là pour sauvegarder l’unité nationale, protéger la Constitution et les Algériens". Aussi, la chasse contre les anciens barons ne veut-elle pas dire la fin de la "mafia politico-financière". Quant à la lutte contre la corruption, elle se poursuit, assure-t-il.
Cependant, pour le président algérien, il y a un autre lobby, le marocain dont toute la politique repose sur l’endiguement de l’Algérie, et qui est présent en France. C’est un lobby, aux accointances économiques et sociales, qui a peur de l’Algérie et tente de s’immiscer sous prétexte qu’il est également concerné", a-t-il expliqué au journal.
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