Le ministère de l’Intérieur dément l’interdiction du prénom « Amnay » à Casablanca

27 janvier 2018 - 14h40 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Le ministère de l’Intérieur vient de monter au créneau pour nier les informations selon lesquelles une famille s’est vu interdire d’inscrire le prénom d’un nouveau-né dans l’arrondissement de Sidi Moumen, à Casablanca.

« Le ministère de l’Intérieur affirme n’avoir reçu aucune demande officielle à ce sujet et qu’il n’y a pas eu lieu d’interdire l’inscription de n’importe quel prénom d’origine amazighe », est-il écrit dans cette mise au point publiée par la Map, réagissant à plusieurs articles de presse sur cette affaire.

Et d’ajouter que le 9 janvier dernier, un citoyen s’est présenté au bureau d’état civil à Sidi Moumen pour s’informer de la possibilité d’inscrire le nouveau-né sous le prénom « Amnay » ainsi que des documents nécessaires. L’officier présent sur place a soumis une demande d’avis au provincial de l’état civil.

La personne en question « n’est pas retournée au bureau d’état civil pour entreprendre les démarches administratives avec les documents nécessaires » et le prénom Amnay a reçu une réponse positive car il « n’enfreint pas les dispositions légales ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Amazigh - Casablanca

Aller plus loin

Encore une fois, un prénom amazigh interdit au Maroc

Malgré l’adoption de la nouvelle constitution en 2011 et l’officialisation de la langue amazighe, un prénom vient d’être interdit dans un arrondissement de Casablanca.

Ces articles devraient vous intéresser :

L’enseignement de la langue amazighe généralisé dans les écoles marocaines

Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports vient d’annoncer son plan de généralisation de l’enseignement de la langue amazighe dans tous les établissements du primaire d’ici à l’année 2029-2030.

Le Roi Mohammed VI instaure le Nouvel An Amazigh comme jour férié au Maroc

Le Nouvel An Amazigh sera désormais un jour férié officiel au Maroc, selon une décision qui vient d’être prise par le roi Mohammed VI.

Maroc : moins de français dans les administrations

Les Marocains souffrent de la prédominance de la langue française dans les transactions informatiques des administrations marocaines. Tel est le constat fait par le groupe parlementaire du Rassemblement national des Indépendants (RNI), qui appelle la...

Nouvel an amazigh au Maroc : ce sera le 14 janvier

La date du nouvel an Amazigh au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être définie par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et ce sera le 14 janvier. Ce jour sera donc chômé et payé.

Le Groupe Barid Al-Maghrib promeut la langue amazighe

Le Groupe Barid Al-Maghrib entend intégrer la langue amazighe dans ses services. Dans ce sens, il a signé une convention de partenariat avec l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM).

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Les Marocains libres de choisir le prénom de leurs enfants, sous certaines conditions

Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.

Une mariée marocaine refuse la tenue amazighe, le mariage se termine en divorce

Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.

Maroc : Ahmed Assid dénonce la répression des voix d’opposition par l’astuce des mœurs

Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.

Des erreurs sur les panneaux d’autoroutes marocaines

Le député Kamal Ait Mik, membre du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a relevé des erreurs dans l’écriture des mots amazighs sur les panneaux de signalisation routière.