50 000 euros. C’est l’amende que doit payer l’influenceuse Poupette Kenza poursuivie pour avoir promu les bandes de blanchiment des dents qui sont interdites en France, fait savoir Le Monde. La Direction générale de la concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) reproche à Kenza Benchrif de « ne pas avoir indiqué la véritable intention commerciale des contenus pour lesquels » sa société « a reçu une contrepartie », et d’« avoir donné l’impression que la vente d’un blanchisseur de dents de marque Crest 3D White est licite, alors qu’il est interdit à la vente sur le territoire français ».
À lire : Poupette Kenza : de la célébrité à la déchéance
Visée par la DGCCRF pour « pratiques commerciales trompeuses » en août, la société de Kenza Benchrif, appelée Seyana Society, a accepté de régler la « transaction pénale » de 50 000 € plutôt que d’encourir des poursuites pénales. La Rouennaise doit aussi publier un communiqué au sujet de cette sanction sur tous ses réseaux (TikTok et Instagram). Elle avait entre-temps dénoncé publiquement cette procédure. « C’est du vol », « j’ai envie de vomir », clamait l’influenceuse de 23 ans, se réjouissant d’avoir quitté Rouen pour Dubaï (Émirats arabes Unis), où elle s’est installée.
À lire :Poupette Kenza, première victime de harcèlement religieux en France
En juillet 2021, Nabilla a écopé d’une amende de 20 000 euros pour le même genre de faits. Les « pratiques commerciales trompeuses » sont punies par la loi française. Depuis le début du mois de juin, la DGCCRF a prononcé plusieurs injonctions contre certains d’entre les influenceurs. En parallèle, un texte régulant leurs pratiques a été adopté par le Parlement. Cette loi interdit également la promotion de certaines choses, comme la chirurgie esthétique ou « l’abstention thérapeutique », mais aussi interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. Tout contrevenant s’expose jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.