Victime d’un coup monté par un major de police qui n’était autre que l’amant de son ex-femme, Mehdi, 30 ans, habitant de l’Oise en France, a été réhabilité, après avoir été mis en examen pour viols.
Les faits se sont déroulés à Cran en France. Trois mois plus tôt, Mehdi, un trentenaire habitant de l’Oise a vécu les pires moments de sa vie. Un procès pour viols sur son ex-compagne a failli gâcher la vie de cet ancien agent logistique qui a entre temps perdu son emploi. « Je suis tombé dans un véritable traquenard », raconte Mehdi. En réalité, la justice s’est finalement rendu compte que « le jeune homme avait été victime d’un coup monté dont le principal suspect est un major de police. Lequel n’était autre que l’amant de son ex-femme », relate Le Parisien.
Le quotidien français raconte qu’à la mi-mars, « ce major et un autre gradé du commissariat de police de Creil (Oise) ont été mis en examen à Amiens, pour « faux en écriture publique par agent dépositaire de l’autorité publique », une qualification criminelle passible de la cour d’assises. Pour sa part, précise le média, Mehdi a été totalement blanchi tandis que son ex-femme a, elle, été mise en examen pour dénonciation calomnieuse. « J’en veux beaucoup plus aux policiers qu’à mon ex », dit-il. Car en réalité, pour Mehdi, « l’enquêteur qui a monté ce coup fourré avait un intérêt à se débarrasser de moi. Elle, je sais qu’elle a été manipulée. »
Dans la foulée, Mehdi qui a reçu le soutien de l’association de défense des justiciables Robin des lois, s’est constituée partie civile dans l’instruction ouverte à Amiens, afin de faire valoir ses droits. Il sera blanchi et réussit même à récupérer la garde conjointe de son enfant de 10 ans.
Aujourd’hui, si Mehdi en veut à la justice pour sa lenteur, il n’en demeure pas moins du harcèlement presque quotidien dont il fait l’objet. « Je subis le harcèlement quasi quotidien des anciens collègues du policier mis en examen, dénonce-t-il en exhibant plusieurs contraventions routières récentes dont il conteste le bien-fondé. Parfois, une voiture de police reste garée un moment dans ma rue, sans raison apparente. J’ai déjà été victime d’un coup monté, je n’ai plus confiance », lâche-t-il avec dépit.
Ces articles devraient vous intéresser :