"L’inaction" de la police marocaine a été critiquée par l’Union Fédérale de la Police (UFP) de la ville de Melilla, après le jet de pierre visant la police espagnole depuis le côté marocain de la frontière. Le syndicat estime dans un communiqué que la police marocaine "n’a rien fait pour éviter le jet de pierres".
Dans un communiqué de presse diffusé après la blessure d’un agent de police, le syndicat de l’UFP déplore l’inaction et la passivité de la police marocaine face à la violence des certains manifestants au poste frontière de Bni-Nsar. "Ces faits désagréables mais réguliers, sont connus de tous les policiers affectés aux frontières de Melilla", a regretté le syndicat, dénonçant "le stupide" Saïd Chramti, porte parole du comité de libération de Sebta et Melilla.
Ce type de faits se produisent en général quand un individu se voit interdire l’entrée de la ville autonome pour "son passé délictueux", ajoute le syndicat, accusant les autorités ibériques de pratiquer "la politique de l’autruche" et de ne rien faire pour défendre les intérêts espagnols et la police stationnée à la frontière.
Enfin, le syndicat dénonce " le manque de courage politique" des autorités espagnoles pour mettre fin à ce genre de problèmes, qui bénéficient uniquement "aux délinquants du pays voisin", c’est à dire le Maroc.
Mardi, un policier espagnol a été blessé par un jet de pierre, probablement tiré par un Marocain, dans la zone neutre séparant la ville de Melilla de la partie marocaine. Ce serait un groupe de manifestants faisant partie du comité de libération de Sebta et Melilla, emmené par le militant Saïd Chramti, qui en serait l’auteur, précise la même source.
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