Dans le cadre de la 8e édition festival de Rabat, l’Union des écrivains du Maroc (UEM) a organisé une soirée poétique amazigh. Cette soirée a eu lieu à la salle Bahnini. Sept voix poétiques ont contribué à l’animation de cette soirée. Il s’agit des poètes : A. Elmansouri, M. Baji, A. Chouhad, H.Azday et A. Bebouch. En outre, deux jeunes poètes ont participé à cette soirée, à savoir H. Azerki et B. Touil.
Ces hommes ont interprété un nombre important et diversifié de poésies amazighs portant essentiellement sur des thèmes traitant de la réalité sociale marocaine, ses contraintes et ses contradictions. Mais aussi agissant sur le côté humain, étant donné que l’homme est un élément appartenant à un groupe social qui influence ses comportements.
Deux catégories de poésies ont été à l’honneur lors de cette soirée. La première catégorie concernait la poésie amazigh classique, la seconde était orientée vers la poésie moderne notamment au niveau des outils d’expression. Et pour faciliter la compréhension des thèmes, un dictionnaire est mis à la disposition de tout intéressé.
Lors de son intervention, Ahmed Assid, membre de l’Union des écrivains marocains, a affirmé que la poésie amazigh, parallèlement à sa confrère arabe, se situe dans un stade de transition vers la modernité. En effet, le rythme et les anciennes mesures de la poésie en question devraient être délaissés voire dépassés.
‘’ Aujourd’hui on ne parle que de deux catégories de travaux littéraire amazigh, à savoir les écrits littéraires libres et la poésie moderne qui a pris, dernièrement un nouveau sens se concrétisant dans le changement du rythme et l’implication d’une nouvelle langue’’ a expliqué M. Assid.
Hassan Elaaroussi pour Menara