La ville de Marrakech mène une lutte implacable contre la mendicité professionnelle et le sans-abrisme, qui porte déjà ses fruits. À la manœuvre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la brigade touristique.
La police a procédé, depuis le 20 mars jusqu’à la fin du mois d’avril, à l’arrestation de 85 778 personnes en flagrant délit de violation des mesures d’urgence mises en place pour lutter contre la pandémie du nouveau coronavirus.
Ces dernières 24 heures, 4 289 personnes ont été interpellées, dont 2 179 placées en garde à vue, tandis que les autres ont été soumises aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ces arrestations ont eu lieu dans l’ensemble des villes du royaume, rapporte la Map, qui souligne que la DGSN compte œuvrer à maintenir le respect scrupuleux de l’état d’urgence sanitaire dont la finalité reste la protection de la population.
Selon la même source, la préfecture de police de Casablanca totalise 11 357 arrestations, et celle de Rabat 10 727 ; tandis que Kénitra, Marrakech, Oujda, Agadir totalisent respectivement 10 083, 7 781, 6 898 et 5 081 interpellations. Quant aux autres préfectures de police et sûretés provinciales, le nombre d’arrestations varie entre 289 et 4 975 arrestations.
En matière de violation de l’état d’urgence sanitaire, "les sanctions vont jusqu’à trois mois de prison et/ou des amendes allant jusqu’à 1 300 dirhams". La situation au Maroc ce jeudi 30 avril à 10 h, fait état de 4 359 cas touchés par le coronavirus, avec 168 décès et 969 rémissions.
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