Affaire Omar Radi : un témoin à décharge dans de sales draps
Alors qu’il est appelé à témoigner en faveur de son confrère et militant des droits humains Omar Radi, visé par une plainte pour viol, un journaliste se retrouve dans un ennui...
Il n’y a eu aucun deal, aucun arrangement derrière la décision de la justice marocaine de poursuivre en détention de liberté provisoire, le journaliste Omar Radi, arrêté le 26 décembre pour outrage à magistrat. C’est du moins ce que confient des sources proches du dossier.
La prise de cette décision, le 31 décembre dernier, n’a fait l’objet d’aucun deal ni d’aucun arrangement avec le prévenu ou ses proches, rapporte Maghreb-intelligence. Omar Radi, 33 ans, comparaîtra devant les juges en liberté provisoire, le 5 mars prochain.
Il avait été arrêté le jeudi 26 décembre 2019 pour un message posté sur son compte Twitter, en avril. Dans ce message, il s’était insurgé contre le jugement rendu par un magistrat en défaveur des membres du Hirak. "Ni oubli, ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité !", avait-il écrit.
Le procès d’Omar Radi s’était ouvert le même jour de son arrestation. Ensuite, il avait été placé en détention dans la prison de Casablanca, avant la reprise de son procès le 2 janvier. À cette audience, le procès a été reporté au 5 mars prochain.
L’arrestation et la détention du journaliste et militant des droits humains avaient suscité une vague d’indignations, aussi bien au niveau national qu’international. Des centaines de personnes avaient manifesté pour appeler à sa libération et à l’abandon des poursuites.
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