Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.
Dans la lutte contre la propagation du coronavirus, les autorités marocaines ont fait du port du masque une obligation, dans les lieux publics. Dès lors, tous les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions.
Une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois mois et/ou une amende pouvant atteindre 1300 dirhams. C’est ce à quoi s’expose tout Marocain qui choisirait de banaliser le port du masque, comme cela a été constaté dans les rues de plusieurs villes du royaume au lendemain du déconfinement.
En effet, cette décision du port obligatoire du masque, rapporte le quotidien Al Massae, a été prise par le ministère de l’Intérieur, après le constat de l’augmentation inquiétante, ces derniers jours, du nombre de cas de contaminations au coronavirus. Ainsi, tout manquement à cette règle est passible des peines inscrites dans l’article 4 du décret-loi N°2.20.292 qui prévoit un emprisonnement d’un à trois mois et d’une amende allant de 300 à 1 300 dirhams. En clair, face à l’urgence de la situation, l’autorité a pris une mesure susceptible de faire éviter un retour à la case de départ, surtout quand on sait les gros efforts fournis par le royaume jusque-là pour réduire la propagation de la pandémie.
Déterminé à appliquer strictement les mesures obligatoires, le ministère justifie cette décision par son souci constant de préserver la santé et la sécurité des citoyennes et citoyens et de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de précaution et de prévention contre le coronavirus. D’ores et déjà, la police et la gendarmerie ont reçu des instructions, pour sensibiliser les citoyens à la nouvelle décision du port obligatoire du masque dans les lieux publics. À cet effet, des rondes seront organisées dans les marchés et sur la voie publique, dans plusieurs villes pour s’assurer que les Marocains portent effectivement leurs masques.
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