Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Photo : midilibre.fr
Une jeune française d’origine maghrébine a refusé de réintégrer son lycée, si l’établissement lui interdit de porter une casquette. Point de religion dans ce cas particulier, Myriam souffre d’une pelade, une maladie qui lui fait perdre les cheveux.
La jeune fille élève en 1ère économiques et sociales au lycée Aristide-Maillol à Perpignan (sud de la France), n’a pu intégrer son école depuis 5 jours au motif qu’elle porte une casquette lui permettant de « cacher » sa maladie qui lui fait perdre des cheveux par plaques entières.
Pour soutenir Myriam, près de 200 élèves ont organisé un sit-in demandant à ce qu’elle puisse réintégrer sa classe avec son couvre-chef. Problème, la direction du lycée se retranche derrière le règlement intérieur du lycée qui interdit l’accès aux élèves portant une casquette.
Pourtant la jeune fille est scolarisée dans ce lycée depuis plus de 2 ans et jusque là, le lycée l’autorisait à entrer en classe avec un bandeau ou un bonnet, lesquels sont admis par le règlement de l’école. Mais « cette année, je ne peux pas mettre de bandeaux car j’ai perdu trop de cheveux en vacances », justifie la jeune fille.
Pour l’instant, la balle est dans le camp du rectorat qui s’est saisi de l’affaire. Lundi, la mère de la jeune fille a été reçue par le chef d’établissement pour tenter de trouver une issue à cette affaire, mais cette dernière exige que sa fille puisse réintégrer l’école avec sa casquette. « Là, je ne céderai pas. J’attends des écrits. Et je veux qu’on la laisse tranquille », explique-t-elle au au journal le Midi Libre.
Mise à jour de 19 septembre : Myriam a repris les cours hier au lycée lycée Aristide-Maillol à Perpignan, où elle a été autorisée à se rendre en classe en casquette.
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