Mustapha Moâtassim
Mustapha Moâtassim, secrétaire général du parti interdit Al Badil Al Hadari, vient d’annoncer qu’il boycottait le pèlerinage car les revenus qu’en tireraient les autorités saoudiennes serviraient à financer les opérations militaires au Yémen et à s’attirer les faveurs du président américain Donald Trump et de ses proches.
Alors que le Maroc vient de se retirer de la coalition au Yémen, et que les Houthis l’en ont même vivement remercié, Mustapha Moâtassim, SG d’un parti qui a été interdit en 2018, le parti Al Badil Al Hadari, vient indirectement d’appuyer la décision marocaine. Selon lui, les revenus du rituel sacré du pèlerinage à la Mecque serviraient à acheter des armes pour tirer sur le peuple du Yémen et pour s’acheter de bonnes relations avec Trump et ses proches qui, eux, seraient des ennemis, entre autres, de la cause palestinienne.
Moâtassim déclare sur sa page facebook que « les pauvres du Maroc, les assiégés de Gaza, les affamés du Yémen, les refugiés syriens et autres devraient être prioritaires pour recevoir l’argent dépensé à al hadj et la Omra, un argent sur lequel est perçu une TVA qui revient à l’Etat Saoudien et qui peut-être sert à financer les fêtes de Turki Al Sheikh, à la réputation détestable ».
Mustapha Moâtassim, secrétaire général du parti interdit Al badil al hadari, mais aussi professeur universitaire à Rabat, dit que cette décision est personnelle et qu’il refuse « qu’aucun de ses dirhams n’aille à l’achat d’armes pour massacrer le peuple yéménite ou pour semer la discorde en Libye ou pour conspirer contre la sécurité et l’unité du monde arabe et musulman… »
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