Le prévenu a été reconnu coupable de nombreux viols commis sur sa nièce, en Belgique et dans son pays d’origine, le Maroc, entre le 12 avril 2004 et le 29 juin 2007. L’enfant était âgée de 12 ans au moment des premiers abus.
Durant toute l’instruction, l’intéressé avait nié les faits. Ce n’est qu’après le témoignage de la victime devant le tribunal, qu’il a reconnu certains abus graves mais en tentant de minimiser leur portée et leur durée.
L’analyse génétique s’était par ailleurs révélée accablante, selon le tribunal, qui rappelle que le prévenu a dénigré la plaignante, la qualifiant de "provocatrice".
Quant à la lettre d’aveux de Mustapha O., écrite au juge d’instruction le 4 avril dernier, elle ne précise pas la nature des abus et constitue avant tout une demande d’aide psychologique pour lui-même, a estimé le tribunal.
Bref, ses aveux partiels étaient, pour lui, une manière de négocier un meilleur traitement et de préparer une stratégie de défense cohérente, reposant notamment sur son prétendu processus de reconstruction psychologique. Les juges n’y ont cru que très partiellement puisqu’un cinquième de la peine, seulement, est couvert par un sursis probatoire.
Mustapha O. devra verser 26.100 euros à la victime et à ses parents.
Source : La Dernière Heure
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