Quelque 96 personnes ont été présentées à la justice dans les villes de Marrakech, d’Al Hoceima et de Tetouan pour des actes de vandalisme commis en marge des manifestations du dimanche 20 février.
À Al Hoceima, 38 personnes ont été incarcérées sur décision du juge d’instruction mercredi soir pour vandalisme, pillage et sabotage les 20 et 21 février dernier.
Même scénario à Marrakech où 39 vandales ont été présentés devant la Cour d’appel mercredi. Vingt neuf d’entre eux, poursuivis pour vol, destruction de biens publics et atteinte à l’ordre public, resteront en prison jusqu’à leur procès le 3 mars prochain. La justice, plus clémente qu’à Al Hoceima, a décidé de libérer provisoirement dix mineurs.
La Cour d’appel de Tetouan a pour sa part décidé jeudi matin de poursuivre dix-neuf personnes pour des faits similaires à Tetouan et Chefchaouen. Tous seront également jugés jeudi 3 mars.
Les manifestations du 20 février appelant à un meilleur équilibre des pouvoirs et un nouveau gouvernement, avaient été largement suivies au Maroc. Des incidents avaient éclaté en fin de journée faisant cinq morts à Al Hoceima, et 128 blessés dont 115 membres des forces de l’ordre.
Mise à jour
Les procès liés aux évènements du 20 février se multiplient au Maroc. Ci-après un aperçu du nombre de personnes jugées dans chaque ville.
Ville | Personnes |
---|---|
Al Hoceima | 38 |
Fès | 19 |
Khemisset | 34 |
Larache | 40 |
Marrakech | 39 |
Tanger | 69 |
Tetouan | 19 |
Ces nouveaux jugements portent à 218 le nombre de personnes arrêtées et déférées devant la justice en marge des manifestations du 20 février.
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