Les membres du Mouvement 20 février qui félicitaient le peuple libyen libéré du régime de Kadhafi, qui a gouverné la Libye d’une main de fer pendant 42 ans, brandissaient le nouveau drapeau de ce pays.
A Rabat, Marrakech, Casablanca, Fès et Tanger, les milliers de personnes sortis manifester dimanche comme depuis les huit derniers mois, ont appelé à la dissolution du parlement et au boycott des élections législatives du 25 novembre.
"La coalition pour la démocratie" formée par le Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), l’Union constitutionnelle (UC), le Mouvement populaire (MP), le Parti authenticité et modernité (PAM), le Parti socialiste (PS), le Parti de la gauche verte (PGV), le Parti travailliste (PT) et le Parti de la Renaissance et de la Vertu (Annahda wa al Fadila), a été appelée à dégager par les manifestants à Casablanca et ailleurs.
Les slogans divisent toujours les membres du mouvement 20 février et ceux d’Al Adl Wal Ihssane, qui continuent à dominer les marches dans certaines villes du pays. Des membres indépendants du mouvement 20 février et des proches de partis politiques devaient se réunir lundi à Rabat, pour décider d’un éventuel retrait du mouvement.