A cause du Covid-19 : le secteur culturel marocain dans le noir
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Franco-marocaine d’origine, Mouna Saboni expose à travers ses photos-poèmes, la vie des réfugiés, l’exil, le retour au pays, partant de la Palestine à l’Arménie, d’Égypte au Maroc. Le tout en deux séries, à contempler à la Galerie 127, à Montreuil, jusqu’à fin février.
À l’image du sable transporté par les vagues de la Méditerranée, Mouna Saboni a depuis bien longtemps été hantée par sa double culture franco-marocaine. En 2018, elle a pris son bâton de pèlerin, quittant ainsi Rennes, sa ville natale, pour explorer Errachidia dont est originaire son père. Raccordant souvenirs et rimes, elle en sort premièrement, la série « Traverser », ensuite « Ceux que nos yeux cherchent et ceux avant eux encore », exposée à la Galerie 127, à Montreuil jusqu’à fin février 2021, fait savoir Télérama.
Née d’un professeur de marketing marocain et d’une institutrice bretonne, Mouna Saboni, est titulaire d’un master en économie sociale et solidaire. Elle a ensuite étudié la photographie à l’école d’Arles. Elle a commencé son aventure en 2012 en Palestine, puis est allée au Liban, en Égypte et en Arménie, à la découverte de la vie des populations déplacées, réfugiées ou candidates au départ. Son travail photo-poétique, composé de paysages désertiques voilés de versets, conte cet héritage mouvant « où l’ancrage se heurte à une interrogation perpétuelle ».
Ses textes sont d’abord écrits en français, avant d’être traduits en arabe, puis gravés sur des plaques de verre. Son enthousiasme s’y incorpore par flots frénétiques et reflète « l’histoire d’un pays qui s’est longtemps transmise à l’oral ».
Son inspiration, elle la tient des deux côtés de la Méditerranée. « La poésie de Mohmoud Darwich, les mots de Marguerite Duras m’ont fait chavirer. J’ai toujours écrit en parallèle de mes projets, sans réussir à lier l’ensemble. Avec cette forme où les mots empiètent sur l’image, je crois avoir enfin trouvé un entre-deux confortable ». « Toutes mes images s’apparentent à des autoportraits. Les visages partiellement cachés, les panoramas surexposés incarnent ma relation au Maroc », conclut-elle.
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