Afin de rationaliser les dépenses et atténuer les coûts élevés des locations à l’étranger, le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a mis en place un plan stratégique.
Plusieurs dizaines de ressortissants marocains, en majorité des jeunes, ont manifesté, dimanche en début d’après midi, devant le Consulat général d’Algérie à Montréal, arborant pancartes et scandant slogans pour dénoncer "la honte de maintenir en otages à Tindouf les plus vieux prisonniers du monde".
Bravant une neige persistante, par un froid glacial, les manifestants réunis à l’appel de l’association "Espoir Maroc", basée à Montréal, ont martelé pendant plus d’une heure le chiffre 408 : "408 prisonniers marocains chez nos frères algériens, nous sommes tous des Maghrébins". Sur certaines des pancartes, on pouvait lire des citations de déclarations faites par des détenus marocains récemment libérés ou échappés des camps de Tindouf et dans lesquelles ils décrivent les conditions inhumaines dans les geôles érigées sur le territoire algérien. En collaboration avec l’association nationale et sociale des fils de martyrs et des disparus du Sahara marocain (ANSFMDSM) (basée à Sidi Slimane), cette manifestation a été organisée par "Espoir Maroc" dans le but de faire écho à la grande marche nationale de Rabat. En plus d’alerter l’opinion publique canadienne sur ce calvaire de la détention de Marocains à Tindouf dans le sud de l’Algérie depuis des décennies, les initiateurs de ce rassemblement de protestation revendiquent la libération immédiate et inconditionnelle de tous les Marocains détenus par le polisario sur le sol algérien. A noter que la jeune association "Espoir Maroc" que préside Mehdi Sekkouri Alaoui, avait mené en 2003 au Canada, une campagne de sensibilisation à la cause des Marocains détenus dans les camps de la honte à Tindouf sur le sol algérien.
Map - L’Economiste
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