Une délégation du parti Les Républicains, menée par Éric Ciotti, a annoncé sa visite au Maroc du 3 au 5 mai prochains dans le but de poursuivre « une relation de fraternité et de responsabilité » avec le royaume.
En plein confinement, le peuple marocain célèbre ce lundi, le 61ᵉ anniversaire du décès du roi Mohammed V. Une occasion pour lui de se souvenir des sacrifices consentis par l’ancien souverain.
Considéré comme le "père de la nation marocaine moderne", le défunt roi avait lutté pour la liberté de la nation en soutenant à partir de 1944 l’Istiqlal, principal mouvement indépendantiste marocain, et en œuvrant pour l’union des filles et fils du royaume. Cette lutte l’avait d’ailleurs contraint à l’exil. Né le 10 août 1909 à Fès, l’ancien souverain disparut le 10ᵉ jour du ramadan de l’année 1380 de l’hégire (26 février 1961), à Rabat.
Pour les Marocains, la commémoration de ce 61ᵉ anniversaire est l’expression de leur attachement à la mémoire d’un roi téméraire et moderne, qui avait défendu la souveraineté du Maroc contre les dominations française et espagnole. Déposé le 20 août 1953 en remplacement de son oncle Mohammed Ibn Arafa, sur le trône, Mohammed V n’avait jamais renoncé à la lutte. Il sera arrêté et déporté successivement en Corse et à Madagascar.
Le 16 novembre 1955, le souverain est de retour au Maroc avec son jeune fils, le prince Moulay El Hassan. Il est porté en triomphe à Rabat. Le peuple est resté fidèle à son roi. Il retrouve son trône après l’abdication de Sidi Mohammed ben Arafa le 1ᵉʳ. Avec diplomatie, il poursuit sa lutte pour la libération du royaume. Les protectorats français et espagnol prennent respectivement fin le 2 mars 1956 et le 7 avril 1956. Et, le Maroc devient indépendant.
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