Dans une interview parue au Figaro lundi, Mohamed Tozy indique que ceux qui dirigent les partis politiques actuellement, auront du mal à se trouver une place dans l’échiquier politique, qui sera chamboulé par les réformes adoptées par le Roi Mohammed VI.
Le consensus autour de la constitution est important, mais n’est pas suffisant. Il est impératif aujourd’hui, estime le chercheur marocain que les partis politiques accompagnent cette nouvelle constitution pour la mettre en œuvre.
Pour Mohamed Tozy, les protestations se poursuivront au Maroc, car le pays a besoin de protester, mais ces manifestations doivent se traduire sur le terrain politique pour qu’elles puissent aboutir.
Le mouvement du 20 février a perdu le contrôle et se retrouve tiraillé aujourd’hui entre plusieurs courants radicaux, aussi bien d’extrême gauche, qu’islamistes, qui utilisent ce mouvement pour arriver à leurs fins.