
Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.
Malgré lui, Matteo Salvini, Ministre de l’Intérieur italien, leader d’extrême droite, a donné carte blanche pour le débarquement de 27 migrants mineurs non accompagnés. Ceux-ci ont été recueillis à bord du navire de secours de l’ONG espagnole, Proactiva open arms, ancré au large de l’île de Lampedusa.
"Ils seront évacués par les gardes-côtes de Lampedusa", petite île italienne située entre la Sicile et l’Afrique du Nord. Cette annonce faite par l’ONG espagnole, Proactiva open arms, sur Twitter, fait suite à l’autorisation du Ministre italien de l’Intérieur.
En effet, Matteo Salvini avait adressé une lettre au Chef du Gouvernement italien, Giuseppe Conte, pour annoncer qu’il allait autoriser les mineurs "présumés" à quitter l’Open arms. Cette démarche est en "contradiction avec [mon] opinion", a-t-il ajouté.
"Le feu vert au débarquement de ces personnes est de la responsabilité exclusive du Premier ministre", a écrit Matteo Salvini. Néanmoins, en sa qualité de Ministre de l’Intérieur, les questions frontalières relèvent de ses prérogatives.
Il aura fallu une situation "explosive" à bord pour que le leader d’extrême droite fasse ce geste au profit des migrants. En effet, Marc Reig, Commandant du navire, avait fait savoir qu’il y avait une situation "explosive" à bord, où certains migrants pourraient "se jeter à l’eau" pour rejoindre la terre ferme "à la nage".
"Tout le monde est cassé psychologiquement, cette situation est devenue insoutenable", avait-il affirmé à la chaîne de télévision espagnole, TVE.
De son côté, l’ONG espagnole Proactiva open arms parlait dans un tweet des menaces de suicide et exigeait un débarquement général pour "urgence humanitaire".
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