La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Une opération menée par la Garde civile espagnole a permis de démanteler quatre groupes organisés dédiés à la rétention et au transfert d’enfants migrants du Maroc sur la côte espagnole.
Les enfants en question, avaient été déplacés des abris vers d’autres villes. Quant aux détenus, de nationalité marocaine, ils opéraient depuis le Maroc et Campo de Gilbratar, précise un communiqué de l’Institut armé.
Dans une description sommaire du mode de procédure de ces trafiquants d’enfants, le communiqué fait observer qu’après le voyage difficile des enfants à bord de bateaux et pneumatiques, et une fois qu’ils ont atteint la péninsule, les dirigeants de ce réseau prennent contact avec leurs familles et conviennent d’un prix (entre 600 et 800 euros) pour les transférer dans des provinces comme Barcelone, Bilbao ou Valence.
Faut-il le souligner, lors du paiement, les mineurs étaient détenus dans des maisons gérées par ces organisations à Cadix et à Séville. C’est ici notamment que les enquêtes sur le premier groupe ont commencé à la fin de l’année dernière, dans un centre d’accueil pour mineurs où, précise le communiqué, la Garde civile a constaté qu’un total de 253 enfants s’étaient échappés en 2018.
Accusés de "crimes contre les droits des citoyens étrangers, favorisant l’immigration illégale, la détention illégale et l’appartenance à une organisation criminelle", les membres de ces organisations ainsi que ceux d’autres opérant dans les villes d’Algésiras et de San Pablo de Buceite (Cadix) ont été placés en détention.
Au total, 16 trafiquants d’enfants migrants originaires du Maroc et issus de quatre groupes ont été arrêtés. "Plusieurs perquisitions à leurs domiciles, ont permis à la Garde civile de saisir du matériel informatique et une plantation de marijuana", a ajouté la même source.
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