L’arrêt des opérations de rapatriement des Marocains bloqués dans l’enclave de Melilla, a suscité colère et incompréhension.
Une centaine de Marocains, encore bloqués dans l’enclave de Melilla, ont manifesté, mercredi, devant la délégation du gouvernement (siège de la police) et à la frontière, pour exiger leur rapatriement.
Selon le média local El Faro de Melilla, ils sont pour la plupart, des travailleurs transfrontaliers. On y compte aussi des Marocaines, parties dans l’enclave pour accoucher, et qui s’y retrouvent bloquées.
À en croire les manifestants, l’heure est grave. Les autorités de la ville auraient décidé d’expulser des Marocains bloqués ; ceci en vue de les empêcher d’entrer en Espagne ou en Europe durant les trois prochaines années.
La première opération de rapatriement depuis Melilla avait été enclenchée le 15 mai dernier, un jour après la mort d’une Marocaine bloquée dans l’enclave. D’autres opérations ont été menées, aussi bien depuis Melilla, puis Sebta, que l’Algérie.
Quelque 310 Marocains dont 10 bébés, bloqués en Espagne, ont été rapatriés ce mercredi, à bord de trois vols depuis la région d’Andalousie (Sud d’Espagne).
En tout, 1 103 Marocains bloqués à l’étranger, ont été rapatriés lors des premières opérations effectuées du 15 au 22 mai, a indiqué, mardi, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. Des opérations de rapatriements depuis l’Espagne, la Turquie, la France, les pays du Golfe et les pays africains auront lieu au cours des prochaines semaines, a annoncé le ministre.
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