Des millions de spectateurs sont restés impuissants devant les nombreuses injustices de l’arbitrage égyptien, lors de ce match aller. Des dérapages que la presse nationale aurait bien pu soulever, en dénonçant les décisions partiales envers l’équipe casablancaise.
Selon Morocco World News, le Maroc ne dispose pas d’une presse d’influence à même de mettre la pression sur les équipes adverses quand l’intérêt du pays est en jeu. Le média souligne avec regret l’attitude solidaire de la presse tunisienne pour dénoncer les injustices de l’arbitre sénégalais lors de la rencontre de la Renaissance sportive de Berkane contre le SC Sfax.
Bien que l’arbitrage sénégalais était irréprochable, la presse tunisienne et les instances tunisiennes de football n’ont pas hésité à lancer une campagne agressive contre l’arbitre et la Confédération africaine de football, les accusant de favoritisme envers l’équipe marocaine. Le président de la fédération tunisienne s’est en plus déplacé au siège de la CAF au Caire, afin de défendre le SC Sfax devant le comité de discipline.
Toujours selon le même média, cette campagne a eu un grand effet sur les décisions ultérieures de la CAF, ainsi que sur l’attitude de l’arbitre lors du match opposant le Wac de Casablanca à l’Espérance de Tunis. Les Tunisiens ont, vraisemblablement fait preuve d’esprit d’anticipation dans la négociation des matchs contre les équipes marocaines.
Plusieurs médias et arbitres internationaux ont convenu que l’équipe casablancaise a été victime des erreurs de l’arbitre égyptien, qui a largement lésé les intérêts de cette dernière en favorisant l’Espérance de Tunis. L’ancien arbitre syrien, et analyste de Bein sport, a estimé que le but annulé du Wydad de Casablanca est bel et bien valide.
Au lieu de dénoncer les dérapages de l’arbitrage et forcer la CAF à reconsidérer ses décisions, la presse marocaine et la FRMF n’ont rien entrepris pour éviter le sabotage volontaire des chances du club casablancais. Le média se demande si la presse marocaine n’est pas en état d’hibernation, attendant que son équipe soit défendue par la presse internationale.
Ce qui s’est passé le vendredi pourrait bien se reproduire lors du match retour ou même pendant la compétition africaine en Égypte. Pourquoi les médias nationaux n’ont pas lancé de campagne similaire à celle des Tunisiens, en dénonçant les erreurs de l’arbitrage égyptien et en mettant la pression sur la CAF afin d’éviter de tels scénarios dans le futur ?