Khadija, la femme qui change la vie des chats errants au Maroc (vidéo)
Khadija, une Marocaine de 58 ans, a décidé de créer il y a deux ans une association à Tamesna, à 30 kilomètres de Rabat, pour accueillir les chats abandonnés ou errants....
Les associations de protection et de défense des droits des animaux de Safi sont en émoi depuis quelques jours. Un homme qui voulait se venger d’une femme qui apportait de la nourriture à des chats a décidé de brûler vifs ces animaux de compagnie en plein centre-ville. Pour ne pas laisser impuni cet acte ignoble qui a déclenché un tollé général, l’association "Comme chiens et chats Maroc" a déposé une plainte officiellement ce lundi auprès du parquet qui à son tour, a ordonné l’ouverture d’une enquête.
Au nombre des associations ayant donné de la voix suite à cet acte inqualifiable, se trouve l’association « Comme chiens et chats Maroc ». Ses responsables ont chargé un avocat bien connu pour son militantisme auprès des associations qui s’investissent dans la cause animale. « Nous avons décidé de saisir la justice parce qu’il faut agir contre ce genre de crime », avait confié au HuffPost Maroc, la présidente de l’association « Comme chiens et chats Maroc ». Ce qui a été confirmé par Me Rharib. « J’ai déposé une plainte officielle (enregistrée sous le n°2029-3101/2019) auprès du procureur du roi près le tribunal de première instance de Safi. Nous en avons discuté pendant près d’une heure », a précisé ce dernier HuffPost.
Par ailleurs, l’avocat se réjouit que le parquet ait ordonné l’ouverture d’une enquête sur la base de la plainte. « Il est important, pour nous, que le ministère public prenne l’habitude de considérer la torture des animaux comme un crime », soutient-il. En réalité, l’objectif de tout ceci est surtout de défendre le droit des animaux en plaidant pour une jurisprudence qui permettrait de combattre sérieusement la violence à l’égard des animaux.
A en croire Me Rharib, ce procès représentera pour cette association, un véritable tournant. « Nous avons un vide juridique, les articles 601 et 602 du code pénal sont tombés en désuétude. Si la société civile, les bénévoles et les citoyens n’agissent pas, la maltraitance des animaux flagrante au Maroc continuera de ternir son image dans le monde », fait-il savoir.
Pour en revenir aux faits qui ont eu lieu dans la soirée du 14 mai dernier, le nombre de chats tués était d’au moins une vingtaine. Le coupable, un homme bien lucide qui harcelait et menaçait la jeune ayant pris l’habitude de nourrir les chats, a finalement décidé de brûler vifs les animaux.
Aller plus loin
Khadija, une Marocaine de 58 ans, a décidé de créer il y a deux ans une association à Tamesna, à 30 kilomètres de Rabat, pour accueillir les chats abandonnés ou errants....
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