La cérémonie de signature de ce protocole s’est déroulée au siège du conseil de la ville de la cité ocre en présence de Luiz Henrique Da Silveira, gouverneur de l’Etat de Santa Catarina, Elias Berger, préfet municipal, Mounir Chraibi, wali de la région, Omar Jazouli, président du conseil de la ville ainsi que des représentants des autorités locales.
Dans les conventions de mise en œuvre de cet acte, la priorité sera accordée aux secteurs de la santé, de la protection de l’environnement, de la promotion des politiques sociales actives favorisant l’intégration sociale et le développement économique entre les deux villes.
Les déplacements urbains et le transport public ainsi que la formation professionnelle font également partie des clauses du protocole de coopération. En signant ce protocole d’accord, les deux parties se sont engagées à favoriser les échanges dans les domaines de leurs compétences respectives. « Notre volonté est de consolider les relations économiques, sociales et culturelles entre Marrakech et Florianópolis », souligne Elias Berger. Les contractants ont promis aussi de promouvoir l’échange des jeunes, le tourisme et les champs culturels. Le développement de sessions de formations spécifiques, d’échange d’informations et de documentation, de stages, de missions d’expertise et de projets mutuels, ne sera pas occulté.
Pour Omar Jazouli, « cette coopération encourage le développement, sur une base de réciprocité, des relations d’amitié entre les jeunes des deux villes, notamment par l’organisation de rencontres et d’échanges et par l’approfondissement de la coopération dans le domaine de la jeunesse et du sport, surtout que le football brésilien est extrêmement développé et apprécié par les Marocains de manière générale ».
Cette expérience sera certainement porteuse d’avenir. Si elle est réussie, d’autres protocoles de coopération pourront être envisagés entre différents intervenants, notamment dans le secteur économique des deux villes. Tout autant que dans les secteurs industriel, agricole et associatif.
Source : L’Economiste - Hanane Hassi