L’Espagne a ouvert une enquête concernant des allégations de tirs sur des migrants tentant de rejoindre les îles Canaries depuis le Maroc. Une association caritative affirme que des soldats marocains auraient ouvert le feu sur ces migrants,...
Un réseau roumain vient d’être démantelé par la police espagnole. Il exploitait les migrants clandestins, surtout marocains, qu’ils "vendait" pour la somme de 3000 euros.
Originaires du Maroc, de Moldavie, de Roumanie, d’Ukraine et d’autres pays d’Afrique du Nord et subsaharienne, les victimes de cette exploitation majoritairement du Maroc, sont "vendus" aux fermiers espagnols contre un revenu moyen de 30 000 dirhams par mois, rapporte l’agence de presse espagnole EFE.
Une fois les immigrés arrivés en Espagne, les membres du réseau saisissent leurs papiers d’identité, les parquent dans des taudis, dans des conditions déplorables, avec interdiction et menace, de contacter des étrangers, et surtout de sortir. Sous haute surveillance, ils sont contraints de travailler dans les exploitations agricoles espagnoles, plusieurs heures par jour, contre quelques euros pour survivre, a souligné la même source, sur la base des déclarations des responsables de la sécurité.
Le réseau d’exploitation serait une organisation liée à des réseaux spécialisés dans le trafic d’êtres humains et ayant un siège à Vega Del Guadalquivir à Séville, indique le quotidien Assabah. La fouille de trois maisons et un bureau, a permis la saisie des documents qui ont confirmé que le réseau d’exploitation des Marocains organise ce trafic, en partenariat avec un réseau d’immigration clandestine dirigé par un Roumain.
De plus, le réseau possédait un bureau conseil local lui facilitant les procédures de falsification des documents pour les transferts d’argent. Pendant la crise sanitaire, et devant le grand besoin des agriculteurs espagnols en main- d’œuvre étrangère, les activités de la société ont connu une forte croissance.
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