D’après le quotidien algérien "L’Expression", les trois Marocains arrêtés sont associés avec deux Tunisiens et un Algérien dans un bureau de consulting juridique implanté à Alger.
Officiellement, les mis en cause accompagneraient les investisseurs étrangers voulant s’installer en Algérie, mais en fait, ils collectaient et fournissaient des informations "à caractère stratégique, social, économique, sécuritaire et même religieux" sur l’Algérie, aux services secrets israéliens", explique L’Expression, qui cite des sources sécuritaires algériennes.
Les informations étaient transmises au "Mossad" à travers deux bureaux servant de vitrine au prétendu réseau d’espionnage, qui promettait à des femmes algériennes de faciliter leur immigration vers l’Europe, en contrepartie de renseignements précis sur leur pays.
La police politique algérienne se serait basée entre autres pour inculper les trois Marocains, sur des plans de sites stratégiques tirés de Google Earth, saisis dans leur bureau. Les suspects auraient également mené des enquêtes socio-économiques sur les populations à l’est de l’Algérie.