Des milliers de dollars de frais pour une Marocaine bloquée aux Etats-Unis

8 décembre 2021 - 22h40 - Monde - Ecrit par : S.A

Une Marocaine de 75 ans se retrouve bloquée dans le comté de Henrico, aux États-Unis après la suspension par le Maroc de toutes les liaisons aériennes pendant deux semaines. Admise dans un hôpital après une blessure grave, elle n’a pas de moyens de payer les frais d’hospitalisation qui s’accumulent. Pire, elle craint de ne pouvoir rentrer au pays avant l’expiration de son visa en janvier 2022.

Alors qu’elle devait rentrer au Maroc dimanche 28 novembre, une Marocaine partie rendre visite à ses petits-fils à Henrico apprend que le Maroc a suspendu tous les vols de passagers à destination du royaume pour une durée de 15 jours, à cause de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19-Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique. En conséquence, la septuagénaire s’est retrouvée bloquée aux États-Unis.

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Cette situation n’est guère reluisante pour celle dont le mari est décédé du Covid-19 l’année dernière. La femme de 75 ans est récemment tombée et s’est gravement blessée aux poignets et aux côtes. Elle a été admise à l’hôpital, et les factures d’hôpital s’accumulent en milliers de dollars. Elle n’est pas assurée aux États-Unis et n’a plus de moyens de se faire soigner. Dans une déclaration à 8News, sa belle-fille, Ashley Venable a dit qu’elle a encore besoin de plus de soins, y compris une éventuelle intervention chirurgicale. « Je ne sais pas comment nous allons l’amener à consulter un médecin ici parce que c’est si cher. La plupart des cabinets de médecins veulent quelques centaines de dollars comme avance », a-t-elle ajouté.

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Venable se bat pour aider sa belle-mère, mais les programmes sur lesquels elle tombe n’accompagnent que les personnes non assurées résidant aux États-Unis. « Ils n’aident que les personnes qui sont des résidents permanents, qui ont des cartes vertes, qui sont des citoyens », a expliqué la belle-fille. Outre les frais d’hospitalisation, la septuagénaire risque de faire face à un autre problème : son visa expire en janvier prochain.

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