Un Marocain habitant à Athènes, en Grèce, a eu une crise cardiaque au beau milieu d’un voyage à bord d’un avion d’Egypt Air qui se dirigeait vers Le Caire. L’avion fait demi-tour et atterrit en urgence à l’aéroport d’Oran. Un médecin de l’aéroport estime que ce n’est pas la peine de l’emmener à l’hôpital car son état n’est pas grave. Le Marocain en est mort…
Hier, un malaise cardiaque d’un Marocain, âgé de 37 ans, à bord d’un avion d’Egypt Air a poussé le commandant de l’avion à atterrir à l’hôpital le plus proche. L’état du malade, du nom d’Abderrazak El Bidaoui, était très critique, et le pilote a jugé que c’était la solution adéquate.
L’avion s’est posé sur l’une des pistes d’atterrissage de l’aéroport d’Oran, en Algérie. Deux membres du staff médical sont venus « à la rescousse », un médecin et un assistant. Après analyse et son diagnostic, le médecin a affirmé que le malade ne présentait « aucun signe alarmant ». Il n’était pas nécessaire, selon le staff médical, de l’emmener à l’hôpital. Alors qu’un avion d’Egypt Air a rebroussé chemin pour sauver le Marocain, le médecin, lui, n’a pas voulu réclamer d’ambulance.
On trouva dans les bagages du malade des documents prouvant qu’il souffrait de tuberculose. Ainsi, le commandant a insisté pour que le Marocain soit emmené à l’hôpital. Mais le médecin insista de son côté sur l’inutilité, selon lui, de cette proposition. Le Commandant refusa de reprendre son vol, tant que le malade n’aura pas été emmené à l’hôpital.
Une heure après, Abderrazzak El Bidaoui est mort. Le médecin têtu eut droit à une série de contestations et de remontrances.
Une enquête vient d’être ouverte par les autorités algériennes, sur demande des représentations diplomatiques marocaines, pour définir les responsabilités de chacun. Le corps d’Abderrazak El Bidaoui est actuellement à la morgue d’Oran pour que soient déterminées les causes de son décès.
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