Devant les parlementaires, le directeur de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a proposé en début de semaine un partenariat public-privé pour résoudre l’éternel problème de la surpopulation carcérale.
Le chef de l’administration pénitentiaire a évoqué ses nombreux griefs contre le gouvernement, notamment la réduction de son budget de 2020 et 2021. A l’en croire, cette décision de l’Exécutif plombe ses prévisions. Avec 84 393 détenus au 27 octobre 2020, dont 45,27% en préventive, Mohamed Salah Tamek estime qu’il doit construire 25 nouvelles prisons pour un budget de 4 milliards de dirhams.
En l’absence de moyens financiers pour réussir ce challenge, le patron de la DGAPR a proposé un partenariat public-privé. Cette proposition n’induit pas une privatisation des prisons, précise-t-on. Il s’agit plutôt de faire appel à des privés pour construire ces prisons contre une rente annuelle. Ces prisons deviendront des propriétés de la DGAPR après le remboursement des partenaires privés.
En tout, 3 nouvelles prisons ont été ouvertes en 2020 contre 4 autres qui sont encore en chantier.