Ces drames, survenus dans des circonstances indéterminées, ont endeuillé plusieurs familles. Le premier cas révélé est une jeune femme G.B, la trentaine et mère d’enfants, qui vivait dans le quartier de Maymouna de Settat. Selon Hespress, la jeune maman avait absorbé une substance toxique pour mettre fin à ses jours. Transférée dans une situation critique aux urgences, elle est décédée au service des soins intensifs.
Tout comme le premier cas, un quadragénaire a également pris une substance toxique et ingurgité de l’acide dans les environs de Sidi Hajjaj, près de Settat. Celui-ci a mis fin à ses jours, après avoir été soupçonné de l’assassinat de sa femme dans la ville de Kénitra, pour des raisons inconnues. Un autre quadragénaire, souffrant de problèmes psychologiques, s’est suicidé en se jetant dans un puits dans la région d’Ouled Farès, près de Ben Ahmed.
Bien avant ces cas, trois autres personnes avaient mis fin à leur vie, vendredi, à Berrechid et Settat, dans des circonstances qui ont fait l’objet d’enquêtes menées par la Gendarmerie royale, sous la supervision du parquet près la cour d’appel de Settat.
Le premier, "A. H" est un sexagénaire, originaire des environs de Dar Chafi’i, dans le cercle d’Al-Burouj, qui a bu une substance toxique avant de rendre à l’âme dans le centre hospitalier Hassan II de Settat. Le second, "M. A", né en 1971 dans les environs d’El Gara, s’est pendu. Son corps a été examiné par la Gendarmerie royale et un représentant de l’autorité locale. Quant à la troisième victime, un jeune homme de 32 ans, souffrant de maladie mentale, elle a été retrouvée sans vie, une corde au cou, dans la banlieue de Berrechid.
Sur instruction du Parquet compétent, les six corps ont été transférés à la morgue, en attendant d’être soumis à une autopsie pour déterminer les véritables causes des décès.