Face à la crise sanitaire du covid-19, dont les effets n’épargnent aucun secteur, l’Union générale des entreprises et des professions (UGEP) exige la mise en place d’un plan de sauvegarde spécifique pour les Très petites entreprises (TPE). À cet effet, elle a adressé une lettre au Comité de veille économique (CVE).
L’Union générale des entreprises et des professions (UGEP) exige un plan de sauvegarde spécifique pour les Très petites entreprises (TPE). Dans une correspondance adressée au Comité de veille économique (CVE), elle a indiqué que la majorité des TPE sont en arrêt de travail et traversent une situation critique depuis l’avènement du covid-19. Pour soutenir ces dernières, elle recommande la création d’un fonds d’investissement d’un milliard de dirhams. L’objectif de ce fonds est de soutenir la pérennité de l’activité des TPE retenues et de les aider à retrouver le chemin de la croissance.
Dans son courrier, l’UGEP a aussi recommandé d’intégrer dans le plan de sauvegarde, la nécessité d’adapter le produit "Damane oxygène" aux spécificités des TPE. Celles-ci ne pourront pas poursuivre leurs activités à la fin du moratoire des banques, car ayant une trésorerie défaillante, précise la lettre qui sollicite une prorogation de 12 mois de la garantie pour les TPE.
Toujours dans la recherche de solution pour sauver les TPE, l’UGEP a proposé le regroupement des compétences de la Caisse centrale de garantie (CCG) pour agir comme une banque publique d’investissement. La mission de cette entité sera de fournir des instruments de soutien financier aux PME et aux TPE.