Au Maroc, trois régions, à savoir Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont produit durablement un impact sur le secteur tertiaire, à hauteur de 60% de la richesse issue des activités tertiaires (services marchands et non marchands) en 2017, indique le Haut-commissariat au Plan (HCP).
Les activités secondaires, en ce qui les concerne, sont concentrées dans les régions de Casablanca-Settat et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Ainsi, elles ont participé pour 56,6% à la valeur ajoutée nationale du secteur en 2017 contre 57,2%, l’année précédente.
Lee activités du secteur primaire, quant à elles, restent la marque d’un nombre limité de régions, souligne la même source, relevant que six d’entre elles, à savoir Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra ont créé un peu plus des deux tiers de la valeur ajoutée du secteur pour une contribution de 76,7 % à la création de la valeur ajoutée nationale du secteur primaire en 2017, contre 75,8% en 2016.
Selon la même note, les activités primaires (agriculture et pêche) constituent 12,4% du Produit intérieur brut (PIB) au niveau national en 2017. Elle précise par ailleurs que la contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse, dans la majorité des régions, cette moyenne nationale.
Pour preuve, ces activités primaires contribuent, à hauteur de 27,1%, au PIB de la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab, de 21,7% au PIB de la région de Fès-Meknès, de 18,7% au PIB de la région de Béni Mellal-Khénifra et de 18,4% au PIB de la région de Souss-Massa, relève la même source.
Elle indique par ailleurs que la région de Casablanca-Settat affiche, quant à elle, la part la plus faible avec 5,3%. Les activités secondaires, en revanche (industrie, mines, électricité et eau, bâtiment et travaux publics), apportent une contribution de 26,2% du PIB au niveau national en 2017. Casablanca-Settat (35,2%), Béni Mellal-Khénifra (34,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (34%) et Laâyoune-Saguia Al Hamra (28,2%), de leur côté, affichent des parts supérieures à cette moyenne.
La moitié de la richesse nationale est assurée par les activités tertiaires en 2017, selon la même source.
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