Le Maroc veut se doter d’un système d’alerte aux tsunamis
Pour protéger ses côtes, qui selon les scientifiques, ne sont pas à l’abri d’un tsunami, le Maroc a décidé de se doter d’un système d’alerte.
Le magazine Jeune Afrique a publié il y a quelques jours, à l’occasion du sommet sur le climat organisé à l’ONU le 23 septembre dernier, la liste des 15 lieux les plus menacés par le réchauffement climatique en Afrique. Parmi ces lieux, deux se trouvent au Maroc.
Ces régions africaines vont subir dans les prochaines années, des pertes de plusieurs milliards de dollars liées à des risques de séismes, d’instabilité des sols, de submersions marines, de tsunamis ou encore des pénuries d’eau.
Au Maroc, deux régions très peuplées sont extrêmement vulnérables. La côte ouest du Maroc, avec la région de Casablanca, pourrait être exposée à des tsunamis et des inondations fluviales. Par exemple, indique le magazine, en cas de tempête, plusieurs zones à forte densité risquent de subir des dommages très importants. Il s’agit des quartiers de Aïn Sebaa, Port, Marina, Avenue Royale, Nouvelle Corniche, El Ank et Sidi Abderrahmane.
La région de Rabat est également menacée par le réchauffement climatique. Toute la vallée du Bouregreg est exposée aux risques naturels comme le risque sismique, l’instabilité du sol, les inondations et la submersion marine. La densité urbaine est également un facteur aggravant.
Aller plus loin
Pour protéger ses côtes, qui selon les scientifiques, ne sont pas à l’abri d’un tsunami, le Maroc a décidé de se doter d’un système d’alerte.
Le Maroc participe aux côtés d’une quinzaine de pays de l’Atlantique du nord-est, de la Méditerranée à un exercice international pour tester le système d’alerte aux tsunamis.
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