Maroc : quid de la rémunération variable en ces temps de Covid-19 ?
Au Maroc, la rémunération variable sera le sujet de 2021. C’est du moins ce qu’affirme Achraf Dahbi, directeur d’activité au sein de LMS ORH.
Comme annoncé, la deuxième hausse de 5% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), devait entrer en vigueur dès le mois de juillet 2020. Son application est-elle effective en ces temps de Covid-19 ?
Rien n’indique très clairement que cette mesure a été appliquée en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus, rapporte Aujourd’hui Le Maroc. Dans une correspondance adressée à ses adhérents le 27 juillet, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a encouragé les entreprises des secteurs non impactés par la crise à appliquer la deuxième hausse du SMIG. "Les entreprises opérant dans les secteurs actuellement en difficulté sont, quant à elles, appelées à favoriser le maintien de l’emploi, notamment en reportant l’augmentation", a-t-il dit.
Du côté du gouvernement, l’application de la deuxième hausse de 5% du SMIG est suspendue au dialogue social qui piétine. L’Exécutif est pour le moment attaché à l’accord signé en 2019 avec les partenaires sociaux, explique Abdelhaq Arabi, conseiller du chef de gouvernement chargé des dossiers sociaux. À l’en croire, le gouvernement ne peut rien imposer ni aux syndicats ni à la CGEM.
En 2019, une première hausse de 5% du salaire minimum avait été appliquée. L’entrée en vigueur de la deuxième hausse de 5% avait été annoncée pour le mois de juillet 2020.
Aller plus loin
Au Maroc, la rémunération variable sera le sujet de 2021. C’est du moins ce qu’affirme Achraf Dahbi, directeur d’activité au sein de LMS ORH.
Le salaire mensuel net moyen dans la fonction publique a connu une augmentation de 24,38% entre 2010 et 2020, passant de 6 550 dirhams à 8 147 DH, ce qui représente une hausse...
Ces articles devraient vous intéresser :