Les cas de suicide augmentent au Maroc. Plus d’un millier de Marocains se sont donné la mort l’année dernière, selon l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) qui alerte sur un phénomène inquiétant.
Une semaine après leur arrestation sur la place des Nations Unies à Casablanca, deux musiciens de rue viennent d’être condamnés à une peine d’un mois de prison avec sursis.
Les deux jeunes musiciens, Badr Mouataz et Mehdi Achataou, étaient poursuivis pour « refus d’obtempérer » et « violences à l’encontre de fonctionnaires publics », rapporte l’AFP qui cite leur avocat Youssef Chehbi.
Ces arrestations ont entraîné une forte mobilisation de la société civile, notamment les milieux culturels et les défenseurs de droits de l’homme. L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) avait apporté un « soutien absolu » , condamnant leur « arrestation ».
L’année dernière, les autorités locales de Casablanca avaient interdit aux musiciens de rue d’exercer sur la place des Nations Unies, suite, dit-on, à des plaintes de riverains qui se plaignaient des nuisances sonores, notamment durant la nuit. Des musiciens avaient été arrêtés par la police et devaient ensuite s’engager par écrit à ne plus se produire sur cette place pour pouvoir récupérer leur matériel.
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