Des côtes marocaines pourraient disparaître
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
Une commission parlementaire d’enquête sera mise sur pied pour identifier les exploitants illégaux du sable dans la région de Tétouan. Ainsi en a décidé la Chambre des députés.
Des exploitants illégaux exploitent du sable au niveau du littoral marocain depuis 1995. Suite au cri de détresse lancé par un rapport onusien, concernant les dangers environnementaux encourus par cette région, une commission d’enquête sera mise sur pied. C’est du moins la décision de la Chambre des députés afin d’identifier les exploitants illégaux du sable.
Après l’interpellation orale et écrite des Départements de la logistique et de l’environnement, qui n’ont d’ailleurs pas donné des réponses précises, la commission d’enquête sera d’une grande utilité. Par ailleurs, les sociétés légalement autorisées à exploiter le sable du littoral ne sont pas toujours bien identifiées. De plus, les autorités chargées des contrôles se défendent en avançant que le trafic de sable se fait durant la nuit, rapporte Assabah.
Ces exploitations illégales font perdre au trésor public près de cinq milliards de dirhams chaque année et exploitent illégalement plus de 10 millions mètres cubes de sable du littoral. Les députés ont mis en garde le gouvernement contre le laisser faire de ces exploitants illégaux tout en sachant que la part du sable écoulé sur le marché représente plus de 55% du total des extractions. Les habitants de sidi Abdeslam ont d’ailleurs protesté contre la mafia du sable en décidant de tenir des sit-in réguliers, pour empêcher des camions d’accéder aux plages tant que le gouvernement n’aura pas décidé de sévir contre la destruction de leur environnement.
Le ministre de l’Eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, a rassuré le Parlement que son département en collaboration avec le ministère de l’Intérieur était en train de tenter de remettre de l’ordre dans ce secteur, afin de déterminer ces exploitants non seulement illégaux mais qui ne payent rien aux caisses publiques.
Les députés ont été chargés récemment de faire des visites de terrain, avant de se réunir cette semaine pour mettre sur pied la commission parlementaire d’enquête, précise la même source.
Aller plus loin
Selon une étude américaine qui vient d’être publiée, la mer pourrait engloutir une bonne partie des villes marocaines d’ici 2050.
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