Maroc : les autorités démentent (à nouveau) l’interdiction de prénoms amazighs

5 février 2018 - 13h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Les informations selon lesquelles deux familles ont été interdites d’inscrire leurs nouveaux-nés sous de prénoms amazighs à Erfoud et Casablanca sont fausses, vient de démentir la Direction générale des collectivités locales (DGCL) .

L’officier de l’état civil à la commune d’Erfoud a sollicité dans le cadre de ses fonctions un délai pour se renseigner sur la signification du prénom « Arious » et il s’est avéré que celui-ci est conforme aux dispositions légales, précise la DHCL. A Casablanca, la même question s’est posée pour le prénom « Iri », où un officier de l’état civil à l’annexe administrative Chrifa a consulté l’inspection provinciale qui a conclu que le prénom est conforme.

Il ne s’agit pas d’une interdiction de ces prénoms pour cause de leur origine amazighe, mais plutôt du suivi par l’officier de l’état civil de la procédure mise en place en cas de difficulté pour déterminer le sens d’un prénom à l’heure de son inscription dans les registres de l’état civil conformément aux lois en vigueur, soutient la DGCL.

Et d’insister sur le fait que tout citoyen est libre de choisir le prénom de son enfant et que les normes légales s’y rapportant sont applicables à tous loin de toute discrimination, et ce, en application de la Constitution et des conventions internationales relatives aux droits et aux libertés des individus.

Un numéro de téléphone a été mis en place pour répondre à tout type de question, fait savoir le ministère : 05.37.28.68.89 - 05.37.28.68.63 et le 05.37.2868.82

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Amazigh - Casablanca - Erfoud

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Ahmed Assid dénonce la répression des voix d’opposition par l’astuce des mœurs

Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.

Le Roi Mohammed VI instaure le Nouvel An Amazigh comme jour férié au Maroc

Le Nouvel An Amazigh sera désormais un jour férié officiel au Maroc, selon une décision qui vient d’être prise par le roi Mohammed VI.

Maroc : moins de français dans les administrations

Les Marocains souffrent de la prédominance de la langue française dans les transactions informatiques des administrations marocaines. Tel est le constat fait par le groupe parlementaire du Rassemblement national des Indépendants (RNI), qui appelle la...

L’enseignement de la langue amazighe généralisé dans les écoles marocaines

Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports vient d’annoncer son plan de généralisation de l’enseignement de la langue amazighe dans tous les établissements du primaire d’ici à l’année 2029-2030.

Une mariée marocaine refuse la tenue amazighe, le mariage se termine en divorce

Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.

Les Marocains libres de choisir le prénom de leurs enfants, sous certaines conditions

Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Nouvel an amazigh au Maroc : ce sera le 14 janvier

La date du nouvel an Amazigh au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être définie par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et ce sera le 14 janvier. Ce jour sera donc chômé et payé.

Des erreurs sur les panneaux d’autoroutes marocaines

Le député Kamal Ait Mik, membre du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a relevé des erreurs dans l’écriture des mots amazighs sur les panneaux de signalisation routière.

Le Groupe Barid Al-Maghrib promeut la langue amazighe

Le Groupe Barid Al-Maghrib entend intégrer la langue amazighe dans ses services. Dans ce sens, il a signé une convention de partenariat avec l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM).