Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Les informations selon lesquelles deux familles ont été interdites d’inscrire leurs nouveaux-nés sous de prénoms amazighs à Erfoud et Casablanca sont fausses, vient de démentir la Direction générale des collectivités locales (DGCL) .
L’officier de l’état civil à la commune d’Erfoud a sollicité dans le cadre de ses fonctions un délai pour se renseigner sur la signification du prénom « Arious » et il s’est avéré que celui-ci est conforme aux dispositions légales, précise la DHCL. A Casablanca, la même question s’est posée pour le prénom « Iri », où un officier de l’état civil à l’annexe administrative Chrifa a consulté l’inspection provinciale qui a conclu que le prénom est conforme.
Il ne s’agit pas d’une interdiction de ces prénoms pour cause de leur origine amazighe, mais plutôt du suivi par l’officier de l’état civil de la procédure mise en place en cas de difficulté pour déterminer le sens d’un prénom à l’heure de son inscription dans les registres de l’état civil conformément aux lois en vigueur, soutient la DGCL.
Et d’insister sur le fait que tout citoyen est libre de choisir le prénom de son enfant et que les normes légales s’y rapportant sont applicables à tous loin de toute discrimination, et ce, en application de la Constitution et des conventions internationales relatives aux droits et aux libertés des individus.
Un numéro de téléphone a été mis en place pour répondre à tout type de question, fait savoir le ministère : 05.37.28.68.89 - 05.37.28.68.63 et le 05.37.2868.82
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