Le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, ambitionne de former 30 000 apprentis artisans à l’horizon 2030. C’est l’annonce faite lundi par la ministre Fatim-Zahra Ammor, en charge de ce département.
Un certificat de qualité va être accordé prochainement à tous les hammams ou bains publics au Maroc qui répondent à des critères précis. C’est du moins le souhait du gouvernement.
Parmi les critères envisagés, le projet énumère la sécurité des lieux, l’hygiène des installations et la consommation de bois de chauffage mais aussi celle de l’eau. Les propriétaires de hammams doivent également assurer les droits sociaux à tous les employés et payer leurs charges sociales.
Ce projet de certification va d’abord être testé dans cinq villes pilotes à travers le Maroc (Fès, Marrakech, Casablanca, Rabat et Tanger) et les hammams qui réussissent ce test vont recevoir une certification dès le mois d’octobre et un autocollant qu’ils pourront coller sur la devanture.
Comme l’explique Khaled Rahal, chef de la division de qualité et responsable du projet de certification au sein du ministère de l’Artisanat à l’agence EFE, le Maroc est l’unique pays au monde où le Hammam fait toujours partie de la planification d’un nouveau quartier, comme c’est le cas par exemple pour une école ou une mosquée.
Actuellement le royaume compte environ 12.000 hammams, rappelle EFE, mais paradoxalement ils ne sont pas aussi populaires comme ceux d’Istanbul ou encore à Damas, où ils figurent parmi les lieux visités par les touristes.
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