Plusieurs députés en ont profité pour demander une intervention royale et ainsi mettre fin à ces mouvements. Pour Abdellatif Ouahbi du groupe PAM, cité par Telquel, "Ce qui s’est passé dans le Rif et à Zagora ne relève pas d’un aspect juridique. Nous nous adressons à Sa Majesté le roi pour une amnistie", saluant à l’occasion le rôle des forces de l’ordre "que ce soit à Al Hoceima ou à Zagora, mais l’heure est à la réconciliation si l’on veut se projeter dans l’avenir".
C’est également le cas de plusieurs députés d’autres courants politiques pour qui ce problème "requiert une analyse politique, pas une approche juridique".
Pour eux, la véritable réconciliation passe par la libération de tous les détenus du Hirak et ceux de Zagora. De son côté, le ministre de la Justice a rappelé que la grâce n’était pas de son ressort.