Alors que le gouvernement est en train de plancher sur une réforme du Code de la famille, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient de publier son rapport sur la polygamie dans lequel on apprend que quelque 20 000 demandes pour un deuxième...
L’affaire avait fait scandale. Une femme avait épousé un deuxième homme, profitant du fait que son premier mari était en prison, en falsifiant des documents. Elle vient d’écoper de deux ans de prison ferme. Mais, aussi, elle a été condamnée à payer des dommages et intérêts à son premier époux.
La fameuse enseignante bigame, âgée de 30 ans, a été condamnée par le Tribunal de Première instance de la ville de Meknès, le lundi 1er juillet 2019, à purger une peine de prison ferme de deux années et à débourser la somme de 100.000 dirhams en faveur de son premier mari, à titre de dommages et intérêts, selon une information diffusée par le site Alyaoum24.
En sortant de prison, en août 2018, le premier mari, un homme d’affaires des environs de Sidi Kacem, a découvert que sa femme avait falsifié des papiers afin de se remarier. Il en a déposé une plainte. En effet, celle-ci avait épousé un Commandant des Forces armées royales qui, lui, déclara tout ignorer de son premier mariage ; il s’en déresponsabilisa entièrement.
La femme a été condamnée, entre autres, pour falsification de documents, relations extraconjugales et bigamie, toujours selon la même source qui indique que le Réseau marocain pour la Défense des droits de l’Homme, avait été de la partie. Cette structure défend, notamment, les hommes victimes de violences conjugales de la part de leurs femmes.
Son Président, Fouad Hamzi, a été questionné par le média, à ce propos. Ainsi, il a déclaré que les accusations d’escroquerie n’avaient pas été retenues contre l’enseignante polyandre qui aurait donc pu risquer une peine plus sévère.
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