
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le Maroc et l’Espagne ont entamé, hier matin, la surveillance conjointe des eaux entre les provinces du Sud et l’archipel des îles Canaries, pour lutter contre l’immigration irrégulière, après que deux membres de la Gendarmerie Royale aient embarqué avec leurs collègues espagnols à bord d’une vedette de la garde civile espagnole, rapporte la première chaîne de télévision espagnole (TVE 1). La cérémonie de lancement de la première patrouille conjointe maroco-espagnole a été présidée, à Puerto del Rosario, par le délégué du gouvernement espagnol pour les questions des étrangers et de l’immigration, ajoute la TVE 1 dans son journal de l’après-midi.
Le patrouilleur de la garde civile maritime, à bord duquel ont embarqué les deux gendarmes marocains sans armes, a gagné la haute mer où il doit assurer quotidiennement la surveillance des itinéraires habituellement empruntés par les embarcations transportant des immigrés en situation irrégulière.
M. Robles a assuré, à l’issue de cette cérémonie, que le début des tâches de surveillance conjointe entre le Maroc et l’Espagne démontre que les accords conclus entre les deux pays en matière de lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine sont respectés.
Il a, au nom du gouvernement espagnol, souhaité la bienvenue aux deux membres de la Gendarmerie Royale à Puerto del Rosario, assurant que l’expérience sera étendue à la zone du détroit de Gibraltar, après l’évaluation de ses résultats dans les deux prochains mois.
Le responsable espagnol s’est félicité de la "bonne volonté" exprimée par le Maroc de mettre en œuvre les accords conclus en matière de lutte contre l’immigration clandestine et affirmé que la coopération entre les deux pays dans ce domaine se déroule dans "une atmosphère empreinte de confiance".
Deux gardes civils espagnols devront, à leur tour, embarquer prochainement à bord d’un patrouilleur de la Gendarmerie Royale, conformément aux accords signés entre les deux pays, rappelle-t-on.
le Matin
Ces articles devraient vous intéresser :