
Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Après les regrettables et condamnables évènements qui se sont traduits par les provocations espagnoles dans les Présides du Nord, les conséquences du gel des relations diplomatiques se sont accompagnées de la mise en stand by des projets bilatéraux en cours, entre les deux Royaumes.
Ainsi, en va-t-il pour le gel du projet d’université Juan Carlos à Tétouan et ainsi en est-il, dans la foulée, de la mise en veilleuse récente du projet médical parrainé par l’Espagne à l’hôpital de Saniat Ermel de Tétouan.
Incontestablement, cette ville est la première à faire les frais d’un durcissement des relations bilatérales alors qu’elle était destinée à émerger au nombre de projets nourris dans cette région par la monarchie voisine.
Le même sort est réservé à un certain nombre d’autres projets de coopération entre l’Espagne et la région de Tanger-Tétouan, financés par des agences et organisations tant ibériques qu’européennes qui ont, brusquement, fermé le robinet des ressources financières d’aide, en signe de représailles contre le rappel au Maroc de notre ambassadeur à Madrid.
Sauf que la puissance voisine a dérapé dans la riposte inappropriée à la réaction marocaine fondamentalement politique et diplomatique, en poussant le cynisme du chantage pour suspendre des projets sociaux et humanitaires.
Gazette du Maroc
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