Plusieurs Très petites entreprises (TPE) marocaines font face à des difficultés de trésorerie, suite au refus de paiement de certains groupements saoudiens. Ceux-ci devront s’acquitter de redevances estimées à près de 15 millions de dirhams, pour éviter les pénalités de retard et les sanctions du Tribunal de Commerce.
Selon Hespress, depuis 2017, les entreprises marocaines ne cessent de réclamer leur dû à des sociétés appartenant à des hommes d’affaires saoudiens, pour des projets immobiliers et touristiques achevés en 2016. Certaines ont même fini par déposer le bilan.
Les nouvelles mesures de contrôle, mises en place par le Ministère des Finances pour protéger les petites entreprises, imposent des pénalités de retard de l’ordre de 5,25% du montant des factures non payées dans un délai de 90 jours. Ce taux est susceptible de passer à 6,25%, à partir de 2021.
Avec ces nouvelles dispositions, l’État vise à assurer la survie des entreprises et à réduire le risque de faillite, qui a touché, entre 2015 et 2018, près de 28.800 entreprises, pour des problèmes de trésorerie, liés au non paiement des marchés publics et privés.