La Fédération internationale de la discipline, l’IBA a disqualifié une pugiliste algérienne qui devait participer à la finale des Championnats du monde de boxe féminine, qui se tiennent à New Delhi jusqu’au 26 mars 2023. La boxeuse semble accuser deux pays notamment le Maroc sans le nommer d’être derrière sa disqualification.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Fédération algérienne de boxe a indiqué qu’Imane Khelif n’a pas été autorisée par la Fédération internationale de boxe – IBA – à prendre part à la finale de demain, et ce, pour des raisons médicales. La boxeuse algérienne présente un taux élevé d’hormones sexuelles mâles, les androgènes, et notamment la testostérone.
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La Fédération internationale de boxe – IBA a souvent pris de pareille décision concernant les athlètes. Le cas de l’athlète sud-africaine Caster Semenya en est la parfaite illustration. Celle-ci a constamment été discréditée en raison de son hyperandrogénie. Chaque fois, elle attaque l’IBA devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Plutôt que de faire comme Caster, Imane, préfère, elle, crier au complot.
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« L’Algérie a été victime d’un complot de certaines parties, en particulier de deux pays, pour que notre drapeau ne soit pas hissé et que nous ne remportions pas la médaille d’or », a déclaré la pugiliste algérienne à un média de son pays. Ces deux pays seraient-ils le Maroc et Israël ? Les relations entre Rabat et Alger, qui voit d’un mauvais œil le rapprochement Maroc-État hébreu restent tendues.