Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Un militaire marocain poursuivant un migrant subsaharien
Des centaines de migrants subsahariens ont été déplacés du nord du Maroc vers le sud par les autorités, accuse une association des défense des droits de l’homme.
« Les autorités continuent samedi à refouler des migrants de Nador et Tanger dans des bus vers la ville de Tiznit, près d’Agadir », indique Omar Naji, représentant de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) de Nador à l’AFP, ajoutant que les opérations « ont débuté mardi et les autorités ont arrêté des centaines de migrants dans des camps près de Nador ou dans des maisons en ville ».
Cité par l’AFP, un responsable des autorités locales de Tanger évalue leur nombre entre 1.600 et 1.800 et affirme que les personnes ont été « déplacées vers des villes où les conditions de vie sont meilleures ».
Pour le responsable de l’AMDH, ces « arrestations sont illégales car sans mandats judiciaires » et accuse le Maroc, l’Espagne et l’Union européenne d’être « responsables ».
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