Lors d’une question orale à la Chambre des représentants, le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, Anis Birou, a promis d’aller jusqu’au bout « dans la défense des droits de ses citoyens ».
Les droits acquis des Marocains par la convention sur la sécurité sociale signée entre le Maroc et les Pays-Bas en 1972 est « une ligne rouge et nous ne pouvons y renoncer », a affirmé le ministre.
Des contacts ont été entrepris par le Maroc pour le retrait de ce projet de loi et une série de mesures seront prises sur les plans politique, judiciaire et légal pour y faire face, a ajouté Anis Birou, rappelant que la justice néerlandaise avait déjà donné raison aux Marocains après l’annulation de leurs allocations familiales par le gouvernement des Pays-Bas.
La semaine dernière, c’est le ministère des Affaires étrangères qui est monté au créneau en indiquant que toutes les « dispositions nécessaires seront prises en vue de consolider la défense des intérêts, des acquis et des droits des membres de la communauté marocaine ».
Une loi votée en juillet 2012 et entrée en vigueur en janvier 2013, réformant les critères d’attribution des prestations en matière de sécurité sociale, prévoit un changement dans la façon dont sont calculées les allocations familiales. Dans ce texte le critère « lieu de travail » est remplacé par « lieu de résidence », ce qui fera baisser de manière drastique les prestations versées à ceux vivant hors des Pays-Bas, notamment au Maroc.
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