Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie s’évertuent à mieux gérer la crise sanitaire liée au coronavirus ; ce qui donne une lueur d’espoir à leurs populations. Seulement, l’après covid-19 laissera place à une crise socio-économique aiguë rythmée par l’amenuisement du pouvoir d’achat des ménages et une série de licenciements.
Si ces pays du Maghreb ont consenti des efforts pour réduire l’impact du coronavirus sur les ménages et les entreprises, il n’en demeure pas moins que les difficultés sociales et économiques subsistent.
Au Maroc, près de 10 % de la population a pu bénéficier d’une aide directe, selon les données officielles, fait savoir Rfi. En Tunisie, 20 % de la population a reçu de l’aide directe. En mai, le travail a repris progressivement avec le déconfinement. En Algérie, cinq millions de personnes ont reçu une aide de 10 000 dinars pendant le ramadan, à peine un quart du salaire moyen. Selon l’économiste Abderrhamane Mebtoul, cette aide a tout de même permis de réduire les tensions sociales.
Malgré ces mesures, l’après covid-19 ne rassure guère, tant la crise sanitaire a provoqué une crise socio-économique sans précédent. Certaines entreprises ont déjà procédé à des licenciements. Cette situation pourrait empirer les mois à venir.